« Murs blancs. Peuple muet », « Il va falloir laisser plus de place à la colère », entre ces graffitis se déclinent dans l’espace public des mots, slogans ou manifestes, des dessins, poétiques ou percutants. Ils racontent l’humeur de la société : points de vue politiques, revendications sociales, opinions féministes…, et également des sentiments, des impressions plus personnelles. Différents des peintures murales plus classiques, les graffitis jouent avec la matière des murs, la typographie, le geste calligraphique, la couleur, la composition… et témoignent d’une inventivité infinie. Bien qu’éphémères, ils continuent à vivre grâce aux regards des photographes.
Auteur :
Photothéque DEVISU-Q+E