Des halles à Fanal,

un siècle d’histoire urbaine à Romans-sur-Isère

© Archives municipales Romans (3Fi751)

Fanal occupe une position remarquable dans la vieille ville de Romans-sur-Isère, face à l’Isère, à l’articulation du quartier Saint-Nicolas et du centre historique. L’histoire de ce site, étalée sur plus d’un siècle, témoigne fidèlement de la mutation de la ville de Romans : développement économique et commercial dans la première moitié du 20e siècle, déplacement du commerce encore florissant dans les années 1960 du bas de la ville vers les quartiers hauts et la périphérie, perte spectaculaire d’habitants et paupérisation du centre ancien, tout cela sur fond de déliquescence de l’industrie de la chaussure…

Auteur :
Bernard Cogne

cet îlot urbain a connu bien des vicissitudes depuis la construction des premières halles, leur démolition et la construction de l’ensemble Fanal au début des années 1970, sa restructuration complète à la fin des années1980, et enfin, plus récemment, la mise à l’étude du projet d’une nouvelle médiathèque qui devrait être opérationnelle en 2025-2026.
Au fil du temps, le Public et le Privé se sont alternativement partagé la Maîtrise d’ouvrage de ce site, la Collectivité s’efforçant toutefois de garder le contrôle des opérations.

Actuellement, les niveaux 2 et 3 du bâtiment sont occupés respectivement par la Médiathèque Simone de Beauvoir et le Tribunal de Commerce. Ces services publics sont mal identifiables depuis l’espace urbain et leur accès est peu valorisé. Au rez-de-chaussée, les commerces, fermés depuis plusieurs années, affichent la tristesse de leurs vitrines vides. Les niveaux inférieurs accueillent maintenant 2 niveaux de parking, dont une partie à la place des anciennes halles.

Fanal en mars 2023 - Quai, place Sabaton © B. Cogne
Fanal en mars 2023, Rue Sabaton © B. Cogne
FANAL
Fanal en mars 2023, Place Tollendal © B. Cogne

Les halles Jules Nadi

S

i la première idée de construire un marché couvert à Romans date de 1874, ce n’est qu’en 1920 que le nouveau maire, Jules Nadi, concrétise le lancement de ce projet : en 1921, la Ville achète à la Caisse d’Epargne un terrain rue Sabaton. Le projet est confié à Raphaël Dorne (*) l’architecte Voyer de la ville. L’autorisation de construire est délivrée en 1922, les nouvelles halles sont inaugurées en janvier 1925 et ouvertes au public en mars de la même année.
Les halles de Romans © Boyer - Archives municipales de Romans (1 Fi113)

Des halles, il y en a dans la plupart des villes en France. A la suite des marchés couverts en bois du Moyen Âge, la plupart de ces halles ont été construites à partir du milieu du 19e siècle sur le modèle des halles Baltard à Paris (1854-1874), en privilégiant les matériaux modernes de l’époque : le fer, la fonte, le verre, la brique.

Les Halles Centrales de Paris vues depuis St Eustache, estampe de Benoist Felix, vers 1847 © Collection privée

 

Ces matériaux autorisent une architecture de grands volumes, d’espaces libres de poteaux et surtout une lumière naturelle généreusement distribuée par les grandes baies latérales et les lanterneaux.
Cette production s’appuie sur l’industrie en plein essor, avec l’idée de modèle type et d’assemblage d’éléments de série utilisés simultanément dans les halls de gare en plein développement ou les pavillons d’expositions et qui sont autant des œuvres d’ingénieurs que d’architectes.
Détail d’une travée extraite de la Monographie sur les halles centrales de Paris Baltard et Caillet, planche gravée, 1863 © Bibliothèque de l’INHA
Certains constructeurs, telle l’Usine Carré(*), proposent même des marchés couverts, ouverts ou fermés, clés en main, une « construction qui réunit la solidité, l’élégance et la bonne distribution, et offre en même temps au point de vue financier de sérieux avantages » selon leur catalogue.

Bien qu’issues du même principe fondateur, toutes ces halles ne sont cependant pas uniformes pour autant. Outre le fait que les configurations urbaines sont différentes selon les villes, l’utilisation de la pierre pour les soubassements et la monumentalisation des entrées par de majestueux portiques comme à Narbonne, le recours à des éléments de décor et d’ornement viennent « personnaliser » les façades de l’édifice : chapiteaux, frises comme à Limoges, motif des appareillages de briques…

Halles de Narbonne © Philippe Roy
Frise en porcelaine, Halles de Limoges © Philippe Roy

A Romans, la construction dans les années 1920 des halles Jules Nadi arrive tardivement, puisque très peu de halles métalliques ont été construites en France après 1910.

C’est le début du boom industriel et économique de la ville qui s’appuie sur la fabrication des chaussures et aussi des chapeaux à Bourg-de-Péage, qui perdurera jusque dans les années 60 et conduira à une forte croissance de la population, à un enrichissement de la ville et donc à de nouveaux besoins de consommation. De plus, conformément au développement de l’hygiénisme, les halles répondent aussi à l’amélioration de l’aspect sanitaire pour la vente des denrées alimentaires.

Autre singularité Romanaise, en comparaison des autres halles souvent isolées sur une place, le bâtiment de forme trapézoïdale est inséré dans un ’îlot délimité par les rues Saint-Nicolas, Sabaton, Château Brunet et le quai Chopin. Adossé au nord et à l’est à l’Hôtel de l’Europe et à un immeuble d’habitation, son implantation suit l’alignement des rues, une rotonde en angle et son dôme marquant l’intersection de la rue Sabaton et du quai Chopin.

Schéma extrait du cadastre de Romans, 1972 © B. Cogne
Les halles de Romans depuis le haut de l’îlot © L’Empreinte-Médiathèques de Valence-Romans Agglo (B263626101-47K2)

L’architecture de Raphaël Dorne reprend le vocabulaire des halles métalliques pour la structure, en intégrant pour les façades d’esprit néo-classiques des éléments de l’Art nouveau et des emprunts à l’Art déco, présents par exemple dans les grands magasins des années 1900.

Nouvelles galeries de Saint-Etienne, carte postale © Médiathèque de Saint-Etienne

Bien que sa structure principale soit métallique, la halle fait cependant la part belle à la pierre de Ruoms pour les soubassements, le portique et fronton d’entrée, les arcs, les pilastres qui doublent en façade les poteaux en fonte. La pierre tendre du Lubéron est utilisée pour les consoles, corbeaux et architraves. Les éléments moulés comme les corniches sont en ciment armé et certains remplissages sont en brique polie. La coupole a une charpente en bois, la couverture est en ardoises de fibres-ciment.

Montage du dôme des halles © Boyer - Archives municipales Romans ( 2Fi47)
Vue des halles depuis le quai © L’Empreinte - Médiathèques de Valence-Romans Agglo (B263626101-47J2)
Les halles, plan des cases, 1924 © Archives municipales de Romans (4W61)

Les années passant, des travaux de réparation sont effectués sur la toiture et les lanterneaux, mais le bâtiment se dégrade, l’îlot devient insalubre, les commerçants des halles s’impatientent, et à la fin des années 60, des travaux importants doivent être entrepris sur les châssis, le portail d’accès, l’aménagement intérieur et la conformité. Le coût important de ces travaux conduit la municipalité Didier de l’époque à envisager la démolition pour un bâtiment neuf, décision actée par la Ville en juin, malgré quelques voix dissonantes au sein du Conseil Municipal.

Cette solution radicale, conforme aux logiques urbaines des années 70 et qui est malheureusement encore souvent le lot de l’architecture du 20e siècle a suscité pas mal de polémiques. En 1973, alors qu’un projet de reconstruction soutenu par les commerçants est très avancé, des tables rondes, discussions, sondages, et même un référendum initié par le Dauphiné Libéré sont organisés et montrent qu’à part la plupart des commerçants de la ville, une majorité de Romanais sont opposés à la démolition des halles. De son côté, la gauche représentée par Georges Filloud député, souhaite que le projet accueille un équipement collectif pour régénérer le centre ancien.

En octobre 1971, l’association « La renaissance du vieux Romans » qui soutient cependant la démolition, formule des orientations pour l’architecture du nouveau projet, avec comme référence l’immeuble « La Source » (Jacques Small (1921-2004), architecte à Romans) tout en se disant ouverte à un projet très contemporain.

Fanal, colosse commercial aux pieds d’argile

L

es commerçants, réunis en groupement, la Société de Commerçants Indépendants Drômois (SCID), sont moteurs dans cette opération. Ils plaident pour un nouveau bâtiment qui concernerait la totalité de l’îlot et qui comporterait, outre les halles, un ensemble de commerces, la question du supermarché étant écartée pour ne pas faire concurrence au commerce local.

C’est donc finalement une opération privée avec le SCID comme maître d’ouvrage qui va voir le jour. La Ville va donc céder le bâtiment existant au groupement qui lui réservera en échange un espace équivalent dédié aux halles dans la nouvelle construction. Le projet, porté par le promoteur Georges Benis, est confié à l’architecte de Valence Robert Dutoit (1944-2016) qui travaille déjà sur l’Hôtel de l’Europe sur le même îlot. Une Commission « des nouvelles halles » est créée et une convention tripartite signée entre la Ville de Romans, le SCID et l’architecte le 12 mai 1973. Le montant estimé des travaux est de 7 M. de francs, dont 0,75 M. de francs pour la Ville, déduction faite du prix du foncier. Le projet comprend sur 6 niveaux : des nouvelles halles, 27 commerces alimentaires et non-alimentaires, un restaurant, un logement de gardien et des parkings souterrains.

La phase opérationnelle démarre très vite : avant-projet en avril 1972 ; appel d’offres restreint en novembre – décembre 1972. Mais deux semaines avant l’ouverture du chantier, le projet est remis en cause avec l’intervention de l’architecte des Bâtiments de France, Jean-Pierre Joulie, et de l’architecte des Monuments Historiques, Jean-Pierre Jouve, qui fait une critique en règle du projet dans un rapport du 15 décembre 1972. L’architecte des Monuments Historiques aurait lui-même ensuite « redessiné » les façades selon le promoteur et le Maire Pierre Didier.

Façade est du projet final de Fanal, R. Dutoit architecte, 1972 © Archives municipales de Romans (4W61)
Coupe sur le projet Fanal, R. Dutoit architecte, 1972 © Archives municipales de Romans (4W61)

Ainsi amendée, l’opération peut donc se poursuivre :
– 17 septembre 1973 : Création d’une ZAC et Permis de construire délivré
– Octobre 1973 : démolition des halles et des immeubles de l’îlot.
– Malgré la découverte imprévue d’un ruisseau en sous-sol, le chantier démarre.
– 13 novembre 1974 : les « nouvelles halles Jules Nadi » sont inaugurées en grande pompe par le préfet.

A l’intérieur, la structure générale de type poteaux-poutres dégage des plateaux libres adaptés à l’activité prévue. Mais l’architecture extérieure du nouveau bâtiment baptisé Fanal est loin de faire l’unanimité. Vague inspiration de l’architecture brutaliste, comparée par certains à un « bunker » ou un « blockhaus », elle est rude et massive, fermée, étrangère à son environnement.
Si le gabarit général respecte celui du tissu urbain, les façades en béton préfabriqué sont rythmées par une modénature et des ouvertures triangulaires répétitives dont on ne comprend pas vraiment la logique. La couleur ocre des façades, tout comme l’invisible toiture en tuiles sont un bien dérisoire rappel du contexte urbain.
Très rapidement, le nouveau centre commercial qui devait relancer le commerce local rencontre des difficultés et peine à trouver sa clientèle. Moins de 3 ans après son inauguration, la galerie commerciale ferme : recettes insuffisantes, charges trop lourdes, problèmes de gestion…
En 1977, à la suite du décès de Pierre Didier, maire depuis 21 ans, une nouvelle municipalité de gauche, conduite par Georges Fillioud, est élue. La Ville entreprend la réhabilitation du centre ancien, avec une OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’Habitat), des logements sociaux et des nouveaux équipements.
Mais Fanal est le maillon faible de ce dispositif. Seules les halles restent ouvertes.
Le chantier © Archives municipales de Romans (6FI0050)
Fanal en 1974 © Archives municipales de Romans (3FI0978)
Fanal en 1983 © Small - Archives municipales de Romans (19W31)

Fan’Halles, reconversion et mixité public/privé

E

n 1979, l’Agence d’Urbanisme Valence-Romans étudie la reconversion de Fanal en vue d’une utilisation mixte du bâtiment en commerces et équipement public. La Ville envisage l’implantation de la bibliothèque centrale et Prétabail, la société propriétaire du bâtiment depuis 1977 démarche les commerçants.
En 1980, une nouvelle étude avec une hypothèse associant la Ville, l’ANPE et un commerçant Romanais ne débouche pas après le retrait de ce dernier.
Prétabail, de son côté, commande une pré-étude à un architecte parisien pour un programme de commerces et de logements.
En octobre 1983, une étude préalable, confiée par la Ville à l’architecte Jacques Small et au bureau d’études Caillaux approfondit cette hypothèse et propose un projet de restructuration complète qui comprend une bibliothèque, des commerces et des logements. A la suite de cette étude, la Ville se résout, en décembre 1983, à racheter le bâtiment Fanal à Prétabail, après avoir négocié à la baisse le prix d’achat, pour ne pas qu’il devienne un « Vaisseau fantôme à la dérive » selon le nouveau Maire, Etienne-Jean Lapassat.

Restructurer ce bâtiment pour un tel changement de destination, et en particulier pour créer des logements, est complexe du fait de la compacité et de la grande épaisseur de l’existant. Pour répondre aux contraintes d’éclairement naturel, le projet s’organise autour d’une cour centrale, creusée au cœur du bâtiment. Au-dessous, les halles et le parking souterrain existants sont conservés.

Croquis perspectif d’ensemble du premier projet Small de 1984 © Archives municipales de Romans (19W31)
Croquis avant/après du premier projet Small de 1984 © Archives municipales de Romans (19W31)
Coupe du premier projet Small de 1984 © Archives municipales de Romans (19W31)
Finalement, devant les difficultés d’éclairement naturel, les logements seront abandonnés au profit du tribunal de commerce de Romans qui cherche opportunément à s’agrandir.
L’objectif de la Ville vise donc à dépasser la vocation strictement commerciale du bâtiment pour lui donner un rôle important dans la revitalisation du centre ancien. En février 1985, le Conseil Municipal valide le projet de réhabilitation du bâtiment de l’agence Small-Abeille et confie la Maîtrise d’Ouvrage Déléguée à la SEDRO (Société d’équipement de la Drôme).
Le financement particulièrement intéressant des bibliothèques par l’Etat dans le cadre de la nouvelle loi de décentralisation a grandement contribué à aider la Ville à prendre sa décision. Dans le projet initial, la bibliothèque occupe le niveau 2 et partage une partie du niveau 1 avec les commerces dont le magasin Charles Jourdan, le niveau 3 étant réservé aux tribunaux de commerce et d’instance.
Les halles et parkings souterrains sont conservés.
Plaquette commerciale, SEDRO, 1986 © Archives municipales de Romans (387W12)

Finalement la bibliothèque n’occupera que le niveau 2, le niveau 1 étant réservé exclusivement aux commerces.
Le projet de restructuration de ce bâtiment ingrat et très compact, accompagné d’un changement de destination avec des usages multiples et réalisé dans des délais plutôt tendus n’a pas été chose facile. « Il s’agissait de casser cette masse de béton, sans toutefois faire un pastiche de l’ancien » selon les architectes.
Le projet vise donc à redonner de l’urbanité à cet îlot, en jouant sur la modénature des façades et les ouvertures percées dans les parois. Des grands lanterneaux en toiture apportent la lumière naturelle à la bibliothèque.
Les façades isolées thermiquement sont fragmentées par un traitement en enduit clair et bardage métallique gris-bleu, dans l’esprit des années 80.
La nécessité de créer latéralement des accès et issues indépendants, avec rampe et escalier extérieur, pour la bibliothèque, le tribunal et les parkings s’est traduite par une excroissance assez problématique sur la rue.

En novembre 1988, c’est l’inauguration, avec défilé de mode, des 16 boutiques de la galerie commerciale renommée FAN’HALLES. « Ces commerces doivent contribuer à la nouvelle jeunesse du bas de la Ville et lui donner une nouvelle chance »(*).

La médiathèque Simone de Beauvoir sera, elle, ouverte en fin d’année. Si celle-ci a apporté une vraie contribution à l’animation du centre ancien, les commerces de leur côté auront du mal à trouver la clientèle attendue et la fermeture définitive des halles en 2001 mettra à mal la vocation commerciale de Fanal.

En octobre 2005, Alain Salzman, promoteur du centre de magasins d’usine « Marques Avenue » implanté à Romans depuis 1999 et aménagé dans l’ancienne caserne Bon par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, rachète à la Ville la galerie commerciale et les anciennes halles de Fanal dans l’idée de créer un pôle de marques autour de la chaussure et tenter d’attirer vers le centre ancien une partie du million de clients annuels de « Marques Avenue ». Des travaux sont réalisés pour mieux connecter la galerie commerciale à l’espace urbain avec la création d’un vaste porche rue Saint-Nicolas. Mais les difficultés croissantes de l’entreprise Jourdan, puis sa liquidation judiciaire en décembre 2007 et la fermeture de son magasin entraîneront rapidement celle des autres boutiques.

Les derniers développements

L

a nouvelle municipalité de Romans élue en 2014, conduite par Marie-Hélène Thoraval, s’attaque aux nombreuses friches urbaines de la ville et à la rénovation des espaces publics. Elle souhaite s’appuyer pour cela sur des investissements publics/privés, et lance l’opération « Invest in Romans ». Dans ce cadre, en 2017, la Ville a lancé pour Fanal un appel à projets pour la recherche d’investisseurs, avec accompagnement public, mais cette démarche n’a pas abouti. C’est finalement la Collectivité, l’Agglo Valence-Romans, qui va prendre en charge la rénovation complète de cet îlot, avec la reconstruction de la médiathèque sur le site actuel. Une ligne financière pour la médiathèque Simone de Beauvoir a été inscrite au budget 2023 par le Conseil Communautaire.

La phase opérationnelle est maintenant déclenchée avec le déménagement, prévu en fin d’été par la Ville, de la médiathèque et du tribunal qui doivent être accueillis provisoirement pendant les travaux dans l’ancienne école République et la Maison des Syndicats.

Pour l’instant, les quelques informations ne sont transmises que par les médias locaux. Elles sont liées au budget, au calendrier de l’opération, et aux réactions des syndicats qui doivent abandonner provisoirement leurs locaux au tribunal. L’objectif serait le démarrage de la déconstruction de Fanal à l’automne 2023, dans l’attente de la finalisation du nouveau projet, livrable à l’horizon 2025 ou 2026… De son côté, la Ville devra trouver un nouveau site pour l’accueil définitif du tribunal. Quant au projet de médiathèque, l’Agglo-Valence-Romans n’a pas encore, à ce jour, communiqué sur ce projet.

REFERENCES

– Archives municipales de Romans-sur-Isère.
– Archives communales et délégation académique de l’action culturelle – service éducatif / Romans sur Isère après la Révolution française – Stage du 3ème trim. 2004.
– Cadastre de Romans-sur-Isère, 1972.

– Daphné Michelas, Histoire des halles de Romans, France Bleu Drôme Ardèche, émission du 8/06/2022 (3 mn).
– « Déconstruction de Fanal / objectif automne 2023 », Le Dauphiné Libéré, 23 novembre 2022.
– « Romans sur Isère : le bâtiment Fanal va être déconstruit », Le Dauphiné Libéré, 26 janvier 2022.
– « Invest in Romans », Ville de Romans-sur-Isère, 2017.
– Association de sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, « L’architecture à Romans et Bourg-de-Péage au XXe siècle », Etudes Drômoises, juin 2004, N°18.
– Laurent Jacquot, Les origines des halles Jules Nadi, Sauvegarde du patrimoine Romanais-Péageois, juillet 2000.
– Laurent Jacquot, La fermeture des halles de Romans, SEHR, mars 2011.
– Gilles Henry Bailly et Philippe Laurent (urbanistes architectes), Les halles et marchés couverts en France, Privat, 1998.
– Jean-Yves Baxter, Les halles Jules Nadi, Site de « Romans historique »