Le musée de Valence :
1983 – 2013,
un long processus
de rénovation-extension
1 – Des années de choix politiques, culturels et architecturaux
Décembre 2023 marque les 10 ans de la réouverture du musée de Valence, établi depuis 1911 dans l’ancien palais épiscopal racheté par la Ville à l’État et au Département après la loi de séparation des Églises et de l’État. Rénovation-extension enfin réalisée après plusieurs projets qui n’avaient pu voir le jour, sept ans de fermeture de 2007 à fin 2013 dont trois ans de travaux entre 2010 et fin 2013.
Hélène Moulin-Stanislas, Conservateure en chef du patrimoine, Directrice du musée de Valence de 1983 à 2015, retrace les années d’élaboration du projet de rénovation-extension du musée, depuis les années 1980 à 2013, année de sa réouverture.
Dans ce premier article, elle décrit les différents projets et les choix politiques de la Ville de Valence entre abandon et réalisation, les étapes du projet architectural, les travaux, le chantier des collections…
Le second article est consacré aux phases d’élaboration scientifique et culturelle qui précèdent les travaux.
Auteure:
Hélène Moulin-Stanislas
1 – Plusieurs projets de rénovation abandonnés dans les années 1980 – 1990
En 1985, sous la municipalité de Rodolphe Pesce et l’autorité d’Annie Mazuray adjointe à la culture et Françoise Vassas conseillère municipale déléguée au musée, avec le déménagement de la bibliothèque vers la place Huguenel en 1983, qui libère des espaces dans l’aile nord du palais épiscopal et une maison au sud de la place des Ormeaux, un projet de rénovation-extension est envisagé.
Le musée de Valence, musée municipal contrôlé par l’Etat en raison de l’importance de ses collections, qui deviendra Musée de France en 2002, trouve enfin son autonomie. Depuis son origine au XIXè siècle, il est en effet associé à la bibliothèque classée et de ce fait sa direction est assurée par le conservateur d’Etat de la bibliothèque. Le poste de conservateur, spécifique à la direction du musée n’est créé qu’en 1983.
Une étude de programmation, réalisée par la conservation du musée avec l’architecte Odile Dechelotte, est alors financée par la Direction des musées de France. Le projet devait agrandir le musée au sud du jardin face au champ-de-mars, sur l’emplacement d’un immeuble de plusieurs étages dont la construction en cours avait été bloquée afin de préserver le site grâce au classement du jardin et des terrasses du musée au titre des sites le 26 novembre 1941 – immeuble aujourd’hui détruit pour devenir la place Pie VI. L’agrandissement, accessible via le jardin mais aussi par la basse ville, prévoit un bâtiment dont la toiture serait un prolongement du jardin, terrasse destinée à accueillir des sculptures et signal du musée côté sud, une salle d’exposition temporaire, une salle de conférence, un atelier et un studio d’accueil pour des artistes en résidence, des réserves en sous-sol… Mais ce projet ne voit pas le jour, la municipalité préférant s’investir dans la création d’une nouvelle salle de spectacle, Le Bel image, dans l’ancienne salle des fêtes. Le temps des musées n’était pas encore venu et sans doute était-il aussi trop tôt, dans l’esprit des élus, pour rénover à nouveau un musée, certes devenu totalement inadapté à ses fonctions mais déjà rénové quinze ans plus tôt en 1969 sous la direction de Marguerite Beau, alors conservateure de la bibliothèque et du musée.
Le musée continue toutefois à se développer et à se structurer grâce à quelques recrutements dont une secrétaire et un léger renforcement de l’équipe d’agents d’accueil et techniques, à une politique régulière d’expositions temporaires et à la création en 1982, avec le soutien de l’État, d’un service éducatif sous la responsabilité de Chrystèle Burgard, l’un des premiers créés en France dans les musées. Une équipe de médiateurs et guides conférenciers vacataires vient rapidement compléter le dispositif et accueille de nombreuses classes, en particulier pour le primaire grâce à la complicité de Josie Sabatier, conseillère pédagogique en arts plastiques et pour le secondaire avec la mise à disposition par l’Education Nationale d’enseignants en arts plastiques, Françoise Bernard, Françoise Simonet, Claude Régnier… Le musée accueille ainsi plus de 10 000 élèves par an grâce aussi à de nombreux projets spécifiques tels les classes artistiques comme celle menée avec le restaurateur Michel Chabran ou celle prévue avec André Pic ayant du être annulée en raison de son décès, ou encore les diners en couleur, le festin de Balthazar et la Prise de la Bastille, … On peut aussi citer les actions du musée hors les murs dans les classes en y transportant des œuvres, ou encore l’une des plus emblématiques, le « musée des cinq sens », éphémère et installé dans un appartement du quartier de Fontbarlettes mis à disposition par l’office HLM, dans lequel cinq artistes ont réalisé des installations avec les élèves et accueilli les habitants du quartier. Parallèlement, des visites des collections permanentes et des expositions temporaires sont proposées régulièrement au public.
La politique d’enrichissement des collections est aussi développée, en particulier dans le domaine de l’art moderne et contemporain, en conjuguant acquisitions grâce au Fonds régional d’acquisition des musées (FRAM), aux dépôts de l’Etat via le Fonds national d’art contemporain (FNAC) et du Fonds régional d’art contemporain (FRAC).
En 1987, Pascale Soleil, recrutée comme chargée des collections archéologiques qui constituent une part de plus en plus importante des collections, vient renforcer l’équipe scientifique de la conservation avec Chrystèle Burgard qui partage alors son temps entre service éducatif avec Viviane Rageau et responsabilités scientifiques, en particulier pour des expositions temporaires.
Le musée est alors, le premier interlocuteur du Service Régional de l’Archéologie de la DRAC et accueille depuis 1981 le Centre d’Archéologie Préhistorique de Valence (CAPV) composé d’archéologues-chercheurs (Jacques-Léopold Brochier, Alain Beeching, Joël Vital) et étudiants, permettant l’ouverture, dans les années 1990, d’une nouvelle salle consacrée à la Préhistoire dans la Drôme. Quelques travaux (peinture, muséographie…) permettent aussi une modernisation des lieux avec une nouvelle muséographie, en particulier pour les salles Hubert Robert. D’autres recrutements, sur missions spécifiques, vont aussi permettre la création du premier site internet dès 1997, et surtout la mise en place de l’informatisation et de la couverture photographique des collections qui plus tard faciliteront grandement la réalisation du projet.
Au début des années 1990, un second projet de rénovation-extension est évoqué, qui lui non plus ne voit pas le jour, la municipalité choisissant de privilégier la construction d’un bâtiment neuf pour accueillir l’École des beaux-arts qui devait impérativement disposer d’espaces plus importants et conformes aux nouvelles directives.
En 1997, sous la municipalité de Patrick Labaune et l’autorité de l’adjoint à la culture Thomas Joulie, qui dès son arrivée est immédiatement convaincu de la nécessité de rénover et étendre le musée, porte politiquement le projet et réussit à convaincre ses collègues élus du conseil municipal, un troisième projet est à nouveau travaillé avec un bureau d’étude. Ce dernier propose une extension du musée vers l’ouest, intégrant l’emprise du bâtiment et de la cour de l’ancienne école Perochon située sur la terrasse intermédiaire de la ville. Le projet est une nouvelle fois abandonné, cette fois en raison du coût des travaux et des difficultés du terrain.
Grâce et dans la préfiguration de cette rénovation à venir, certes plusieurs fois repoussée mais toujours « en mémoire », la conservation du musée toujours soutenue par son élu et par le directeur de la culture Sylvain Fidenti, a pu poursuivre et développer la politique d’expositions temporaires dont certaines majeures, telle Hubert Robert et Saint-Pétersbourg avec des œuvres provenant des musées russes ou encore André Lhote dont aucune rétrospective n’avait été organisée depuis de nombreuses années. Mais aussi la politique d’enrichissement des collections volontariste avec des acquisitions diversifiées, parfois majeures, mais aussi l’obtention de dons et de nouveaux dépôts, tant en matière d’art ancien, moderne et contemporain que d’archéologie préhistorique, gallo-romaine et médiévale. Au total, ce sont plusieurs centaines d’œuvres qui ont rejoint les collections dans le domaine des beaux-arts et plusieurs milliers dans celui de l’archéologie.
D’importantes campagnes de restaurations des œuvres ont aussi été conduites, en privilégiant celles exposées, le musée ne disposant, pour toutes réserves, que de quelques pièces aménagées dans des salles d’exposition fermées à cet effet.
En parallèle, le musée organise régulièrement des conférences, rencontres, colloques, spectacles vivants… en collaboration avec l’Ecole des Beaux-arts (actuel ESAD), le CRAC (actuel Lux), la médiathèque, l’Université Stendhal, l’association Art3 et la Conservation du patrimoine de la Drôme avec laquelle est créée l’association A propos qui édite régulièrement un journal culturel. Au départ de Chrystèle Burgard pour la conservation du patrimoine de la Drôme en 2002, Viviane Rageau prend en charge le service éducatif en partageant son temps avec le service Ville d’art et d’histoire. En 1996, la création de la nouvelle Association des amis du musée, qui en 2008 comptera 400 adhérents, accompagne le musée grâce à des cycles de conférence et voyages culturels destinés au public et soutient aussi régulièrement sa politique d’acquisitions.
2 – Treize années de conception et de travaux pour la rénovation-extension : 2000 – 2013
Il faudra attendre l’année 2000 pour que le projet soit réellement mis en œuvre, avec une équipe renforcée et structurée : direction-conservation, administration, médiation, documentation-bibliothèque, communication, équipe d’accueil et technique.
Entre 2000 et 2013, trois municipalités successives, celle de Patrick Labaune, celle de Léna Balsan et enfin celle d’Alain Maurice, ainsi que deux adjoints à la culture, Thomas Joulie, qui avait continué à appuyer le projet et le renfort de l’équipe du musée depuis 1990, puis Jean-Michel Pétrissans se succéderont pendant sa réalisation.
Pour ce faire, reprenant la réflexion de 1997 quant à l’identité à donner au musée, l’équipe de la conservation, avec la paire formée par Pascale Soleil chargée des collections archéologiques et moi-même, a élaboré un projet et accompagné sa réalisation de 2006 à 2013, auprès de l’architecte Jean-Paul Philippon, en étroite concertation avec les agents de la direction de l’architecture et de l’urbanisme de la Ville, en particulier Dominique Hansberger, Christian Deloye et Hervé Morgan, soutenus par le directeur général des services Henri Baile, puis Pierre Jouvencel, le directeur général adjoint Boualem Kireche et en particulier le directeur de la Culture, Sylvain Fidenti.
Les étapes du projet
C’est donc finalement à la fin de l’année 2000 que la rénovation-extension est enfin mise en œuvre avec une délibération du conseil municipal du 18 décembre.
Suivent alors, à partir de 2001, diverses étapes qui conduiront à la réouverture du musée le vendredi 13 décembre 2013, l’« ancien » musée ayant fermé ses portes en octobre 2006.
2000-2002 : Premières réflexions sur le contenu et la localisation du musée, premières études. Faut-il déplacer le musée sur un autre site ? La caserne Latour-Maubourg est évoquée. Décision est prise de le maintenir sur le même site, dans l’ancien palais épiscopal.
2002-2003 : Écriture du Projet Scientifique et Culturel (PSC) par la conservation du musée.
Janvier 2004 : Validation du PSC par la Direction des musées de France ainsi que par une délibération du conseil municipal. Le projet est accompagné depuis son début par les servies de l’Etat, Inspection générale des musées de province en la personne d’Isabelle Julia et Service des musées de la Direction régionale des affaires culturelles avec les conseillers musées successifs, Roland May, Eric Moinet, Catherine Gaich, Sylvie Grange et Lionel Bergatto, ainsi que le service de l’archéologie avec Anne Le Bot-Helly et Joëlle Tardieu.
19 avril 2004 : Une nouvelle délibération du conseil municipal décide la réalisation d’une étude de programmation qui aboutit à deux décisions majeures :
La première, de construire un Centre de conservation et d’étude des collections externalisé (CCE) associé à un dépôt de fouilles de l’État dépendant de la DRAC. Programme d’aménagement réalisé en collaboration avec le cabinet spécialisé en conservation préventive Futur antérieur en septembre 2004, suivi d’un programme architectural et technique en janvier 2005. La construction doit être livrée en 2007, avant le début des travaux du musée, afin de pouvoir le vider totalement et d’y conserver l’intégralité des collections pendant les travaux.
La seconde, de trouver sur le site du musée, place des Ormeaux, les surfaces supplémentaires nécessaires pour remplir ses missions, soit 4 000 m² au total. Afin d’élargir l’emprise au sol, la première étape est l’acquisition de la maison jouxtant le bâtiment de la conservation sur la place des Ormeaux. Le projet architectural devra trouver le reste.
Janvier 2005 : Lancement du concours restreint de maitrise d’œuvre européen pour le musée. La ville reçoit 89 dossiers de candidature. Chaque équipe doit comprendre un cabinet d’architectes, associé à un muséographe et un graphiste.
2005-2006 : Jury qui se tient en deux étapes.
Ce jury est composé à la fois d’élus, du directeur général des services, du directeur de la culture, du directeur de l’architecture et de l’urbanisme de la Ville, de représentants de la Direction des musées de France (conservateur de l’Inspection générale des musées et architecte conseil), de l’architecte des bâtiments de France, d’un analyste financier, d’un architecte du patrimoine, d’un représentant de la MICQPT *. (*Mission interministérielle pour la qualité de la commande publique)
Parallèlement, une commission d’étude et des sous-commissions composées de techniciens, dont je suis rapporteur auprès du jury lors de ses réunions, sont mises en place afin d’analyser les dossiers puis ensuite les projets proposés.
Le 28 juin 2005, le jury se réunit une première fois pour l’analyse des 89 dossiers de candidature reçus. Analyse réalisée selon un certain nombre de critères, en particulier celui d’expériences similaires. Le jury retient cinq équipes pour élaborer un projet sur esquisse : Andrea Bruno, Benoit Crepet, Philippe Dubois et associés, Jean-Paul Philippon, Antoine Stinco.
L’analyse anonyme des cinq projets est faite par les quatre sous-commissions selon les critères suivant : composition architecturale et intégration urbaine, respect de l’enveloppe financière, pertinence de l’organisation spatiale dans le respect du programme architectural, fonctionnel et technique, respect du programme muséographique : parcours du visiteur + parcours promenade architecturale et historique + respect et valorisation de la nature du musée comme hôtel particulier + muséographie + multimédia + espaces et mobiliers d’accompagnement du visiteur.
7 février 2006 : Le jury se réunit une seconde fois et retient le projet de Jean-Paul Philippon.
27 mars 2006 : une délibération du conseil municipal attribue le marché de maitrise d’œuvre à l’équipe de Jean-Paul Philippon.
2006-2007 : août 2006, dépôt du permis de construire qui est modifié en janvier 2007 et obtenu en avril 2007.
Février 2006-2007 : construction du Centre de Conservation et d‘Etude des collections (réserves) externalisé en maitrise d’œuvre et maitrise d’ouvrage internes par la ville, assistée d’un bureau d’études et d’une conservatrice-restauratrice spécialisée en conservation préventive, Sylvie Ramel, pour le mobilier… Toujours fonctionnel et prévu avec une marge d’accroissement pour de nouvelles collections, il permet aujourd’hui, entre autres fonctions, d’assurer une rotation des oeuvres dans le musée, mais aussi, à côté des espaces de « stockage » adaptés aux types de collections ( peintures et dessins ; archéologie, paléontologie et minéralogie ; sculptures céramiques et plâtres ; métal), de matériels (caisses, fournitures spécialisées, quarantaine,…), de poursuivre des travaux d’étude, de restauration, d’encadrement, de photographie grâce à des espaces adaptés.
1er octobre 2006 : Fermeture du musée et chantier des collections. Leur transfert vers les réserves extérieures, pour la plus grande partie exécuté par l’équipe du musée, est coordonné par la régisseuse des œuvres, Béatrice Roussel, et par la conservatrice-restauratrice spécialisée en conservation préventive Sylvie Ramel, et réalisé avec le service transport de la ville et un transporteur spécialisé (LPArt) pour les œuvres les plus emblématiques, les plus lourdes et les plus grandes qui nécessitent des précautions particulières, des matériels spécifiques et des personnels spécialisées. Plus de 20 000 œuvres et lots d’œuvres seront emballés, transférés et installés dans le mobilier spécifique prévu à cet effet.
2006-2009 : Des études viennent finaliser le projet avant sa réalisation : Avant-projet sommaire (APS) en janvier 2007 ; Avant-projet détaillé (APD) en janvier 2008.
En 2008, les élections municipales de mars voient l’arrivée d’une nouvelle équipe municipale et le projet est stoppé momentanément afin que les nouveaux élus puissent l’étudier et le comprendre.
En octobre 2008, après cette phase d’appropriation de six mois, la décision est prise de le continuer à l’identique. En juin 2009, la phase Projet (PRO) est réalisée.
2006-2012 : En parallèle aux études et pendant le chantier, des sondages techniques et des fouilles archéologiques sont effectués :
Été 2006 : sondages et diagnostics techniques dans le musée ouvert, dont des carottages dans les murs afin d’en connaitre l’épaisseur, sondages dans les planchers anciens…
2007-2008 : sondages, diagnostics archéologiques et fouilles avant travaux dans le musée vide.
2010-2012 : fouilles archéologiques et étude du bâti par phases en fonction de l’organisation du chantier.
Février-juin 2008 : Une exposition temporaire dans le musée sans collections, Permutation, est proposée par la conservation du musée avec Dorothée Deyries-Henry, conservateure spécialisée en art contemporain. Elle est associée à des visites du musée vide, en particulier les espaces inconnus du public.
2009 : Appels d’offre pour les différents lots des travaux et du mobilier, celui-ci étant géré directement par l’équipe du musée avec Caroline Moreaux comme coordonnatrice.
Janvier 2010 – août 2013 : Travaux
Septembre-décembre 2013 : Chantier retour des collections qui seront exposées dans le musée selon les mêmes modalités que lors de leur transfert dans les réserves. Les autres collections demeurent en réserves. Quelques œuvres hors format, tel le Dolium, ont cependant regagné le musée pendant les travaux.
Le Financement
Cette rénovation-extension est alors largement soutenue financièrement par l’Etat, la Région et le Département qui considèrent le musée de Valence comme un équipement structurant pour le sud de la région, alors Rhône-Alpes. Il est en effet le seul musée d’art du département et du sud de la région et sa collection archéologique est la plus importante du département avec celles de musées de site tel celui de Vassieux-en-Vercors…
S’élevant in fine à près de 25 millions d’euros, dont 23, 35 millions TTC pour le musée et environ 1,5 million d’euros pour le centre de conservation et d’étude des collections externalisé (réserves), les financements qui concernent à la fois les études, le concours, les fouilles archéologiques et les travaux s’élèveront à 30% pour l’État, 20% pour la Région et 13% pour le Département ; le reste à charge pour la Ville étant de 37%.
Retour des collections et installation dans le musée rénové, 2013 © Musée de Valence
Vendredi 13 décembre 2013 : inauguration et réouverture du musée.