La construction des patrimoines,
usages et enjeux dans la Drôme

3 – 1960 à nos jours : l’avènement de nouveaux patrimoines

Les décennies après la Seconde Guerre mondiale sont marquées par de profondes mutations sociales, économiques et culturelles. Migration rurale et modification des territoires ruraux, désindustrialisation et désaffection de sites industriels provoquent une prise de conscience de la fin d’un monde, une attention particulière à un passé révolu et à un héritage à préserver. C’est dans ce contexte que la notion de patrimoine s’élargit sur le plan chronologique, typologique et spatial non sans dissensions et conflits autant à l’échelle nationale que dans la Drôme.

Eveil d’une conscience patrimoniale en France

L
a mise en place de nouvelles politiques urbaines et d’aménagement du territoire, l’évolution des modes de production et d’organisation sociale impactent singulièrement les années 1960/80 : bouleversement du paysage rural et urbain, fermeture de manufactures et d’usines, disparition de savoir-faire et de modes de vie paysan et ouvrier… Dans un contexte où le modèle de la modernisation et de la table rase domine, les démolitions de lieux de productions artisanaux ou industriels, les constructions sur des sites naturels s’enchaînent, justifiées pour des raisons économiques, urbanistiques ou techniques – leur valeur historique ou environnementale pesant peu face au pragmatisme politique et économique tels les exemples de la démolition en 1971-72 des halles de Baltard à Paris (ill.1), l’aménagement d’une zone industrialo-portuaire dans le golfe de Fos à l’ouest de Marseille (ill.2) ; dans la Drôme, la démolition en 1973 des halles de 1925 (ill.3) de Romans-sur-Isère (*) pour bâtir le « blockhaus » FANAL, la destruction des quais du Rhône et d’usines à Valence (ill.4) dans les années 1960 pour construire l’Autoroute A7, etc.
Le traumatisme des destructions d’édifices d’une valeur historique ou architecturale ou bien de lieux n’appartenant pas aux catégories traditionnelles des monuments historiques éveillent une conscience patrimoniale dépassant les seuls spécialistes de la conservation : la société civile comme des experts de différentes disciplines commencent à se mobiliser ; quant aux institutions, elles s’adaptent, réagissent ou initient.
1 - Démolition des halles de Baltard, Paris, 1971 © Jean-Claude Gautrand / BNF
2 – Aménagement du golfe de Fos, Marseille © Cnes - Spot Image
3 - Les anciennes halles, Romans-sur-Isère, photographie NB © Médiathèques de Valence Romans Agglo / Empreinte (B263626101_47J2)
4 – Valence et le Rhône. Vue aérienne et le Rhône, vers 1930 © Médiathèques de Valence Romans Agglo / Empreinte (B263626101_CP1284_R)

– Une appréhension nouvelle du patrimoine et des approches croisées

Dans les années 1960-80, un mouvement général voit le jour dans la société civile, préoccupée par la reconnaissance des patrimoines, non pas monumentaux, mais ceux qui racontent l’histoire ou la vie quotidienne et qui font l’identité d’un quartier, d’une ville ou d’un territoire. Face aux bouleversements sociaux, aux usines désaffectées ou détruites, se mobilisent d’un côté habitants, anciens salariés d’une usine fermée, amateurs de patrimoine, érudits, associations locales et nationales, élus locaux… De l’autre, des professionnels de diverses disciplines : historiens et historiens des techniques, ethnologues, anthropologues, géographes, architectes autres que les architectes des Monuments historiques ou des Bâtiments de France. Ces décennies bénéficient des regards croisés sur le patrimoine : des questions mémorielles à l’aménagement du territoire, de l’histoire économique à l’histoire sociale.
Les acteurs du terrain et les associations veulent affirmer leurs points de vue ; ils défendent une approche non académique et remettent en cause les pratiques scientifiques et juridiques de l’Etat.
Confrontations, contestations, coopérations jalonnent cette période où le terme « patrimoine » se généralise et remplace dans les années 1970 « monument » et « monument historique », bien que le mot soit ponctuellement apparu en 1906 et 1907.

– Les institutions, entre réticence et initiative

Pendant ces décennies, une série de mesures sont prises par l’Etat sous forme de lois et de décrets, de créations de missions ou de services, prenant en compte progressivement les réflexions sur les modalités d’étude, sur les procédures de protection et de valorisation des patrimoines dans une approche aussi bien archéologique, architecturale, urbanistique que paysagère.
Parmi les nombreuses mesures prises, on peut citer la création en 1964 à l’initiative d’André Malraux (*) – en marge ou contre les Monuments historiques – de l’ʺInventaire général des monuments et richesses artistiques de la Franceʺ dont l’objectif est la connaissance et non la protection. Au sein de celui-ci, sera créée en 1983 la cellule du patrimoine industriel – domaine difficilement reconnu par les instances nationales. Avec la Loi de décentralisation en 2004, l’ʺInventaire est confié aux régions qui deviennent chargées de l’ʺ Inventaire général du patrimoine culturel ʺ ; à partir d’enquêtes de terrain, il « recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique » (*). Cette démarche bouleverse la conception traditionnelle des monuments historiques et les frontières du patrimoine comme l’a démontré Nathalie Heinich (*). Le patrimoine ethnologique (*) et immatériel est de plus en plus considéré et la période moderne commence à être reconnue comme l’attestent les protections de la tour Eiffel (ill.5) construite en 1888-89 mais seulement inscrite monument historique en 1964 ou de la gare d’Orsay (ill.6) édifiée en 1898 classée en 1978.

5 – Tour Eiffel © Wikimedia/Jebulon
6 – Gare d’Orsay, photographie, 1973-79 © Sardo Médiathèque Sncf

La dimension spatiale du patrimoine est prise en compte avec l’élargissement aux ensembles urbains et paysagers. Après la création en 1943 du périmètre de protection aux ʺabordsʺ des monuments historiques, puis en 1946 du corps de l’architecte des Bâtiments de France, la valorisation spatiale du patrimoine architectural, urbain et paysager s’affirme avec la loi de 1962 sur les secteurs sauvegardés puis avec les créations en 1983 des ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), en 2010 des AVAP (Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) désormais réunis dans les ʺSites patrimoniaux remarquablesʺ depuis 2016. L’intention de protéger et d’entretenir de grands ensembles paysagers se concrétise en 1971 avec la constitution du ministère de l’Environnement et des délégations régionales ; de nombreux sites sont alors classés ou inscrits selon différentes catégories : littoral (massif des Calanques) (ill.7), gorges (Verdon), montagnes (Sainte-Victoire) (ill.8)

Cette période est marquée par l’engouement du public pour le patrimoine qui conduit le ministère de la Culture, à l’initiative de Jack Lang, à mettre en place en 1984 les « Journées portes ouvertes dans les monuments historiques », transformées ensuite en Journées du patrimoine. La démocratisation et l’élargissement de la notion du patrimoine sur le plan chronologique, géographique, catégoriel et conceptuel favorisent la prise en compte du patrimoine matériel et immatériel aussi bien archéologique, historique, naturel, artisanal, technique qu’industriel. Les édifices religieux, les résidences de prestige et les lieux de pouvoir ne sont plus les seuls héritages reconnus.
En 2022, d’après le bilan du ministère de la Culture, 44 769 immeubles sont protégés au titre des monuments historiques, dont 14 273 classés et 30 496 inscrits. Le règne des nouveaux patrimoines s’affirme malgré les réactions des Institutions patrimoniales d’Etat et d’historiens comme Pierre Nora qui critique l’éclatement et la « tyrannie des mémoires » (*).

Cependant certaines catégories de patrimoine restent peu reconnues et les productions architecturales ou artistiques du 20e siècle sont toujours écartées ; cette défiance est alors compensée par la création en 1999 du label ʺPatrimoine du 20e siècleʺ, transformé en 2016 en label ʺArchitecture contemporaine remarquableʺ ; il se veut avant tout pédagogique en listant les édifices de moins de 100 ans non protégés au titre des monuments historiques, sans imposer une quelconque forme de protection ou contrainte.

7 - Massif des Calanques, Sormiou © Wikipedia/Vincent
8 – Montagne Sainte-Victoire © Wikimedia/Georges Seguin

Quel élargissement de la notion de patrimoine dans la Drôme ?

– Des évolutions dans certaines typologies du patrimoine

De 1960 à 2022, 167 « patrimoines » sont protégés dans la Drôme ; le patrimoine religieux (57) et les châteaux et fortifications (38) restent prédominants, mais d’autres typologies progressent.
Témoin de la vie quotidienne et d’un habitat moins prestigieux que les châteaux, l’architecture civile est en forte augmentation avec 42 protections : demeures, hôtels particuliers, maisons bourgeoises et de villages. Elle est l’objet de campagnes de protection dans les villes moyennes où des séries d’édifices sont protégés comme à Crest (de 1981 à 1984), Romans-sur-Isère (de 1980 à 1990) ou Valence (de 1981 à 2016).
L’architecture publique est une catégorie en développement avec neuf protections. Si on retrouve classiquement les lavoirs et fontaines (Mirabel-aux-Baronnies, Grignan), on observe la reconnaissance de nouveaux édifices comme le marché couvert du Grand Serre (inscrit en 1978), le kiosque Peynet à Valence (inscrit en 1982), le beffroi-hôtel de ville de Châtillon-en-Diois (inscrit en 1992 puis classé en 2008), et surtout l’hôtel de ville de Valence (*) construit en 1894, inscrit en 2018, mais non classé bien qu’il soit un exemple remarquable de l’éclectisme du 19e siècle (ill. 9).
Parmi les typologies nouvelles ou en progression, on note le patrimoine funéraire et mémoriel qui comporte quatre ouvrages dont les monuments aux morts de Romans-sur-Isère achevé en 1934 par le sculpteur Gaston Dintrat (inscrit en 2019) ou ceux de Valence (classés en 2022) composés de celui de la Première Guerre mondiale réalisé en 1923-29 par Gaston Dintrat et Henri Joulie et celui de la Seconde Guerre mondiale (ill. 10).
Le patrimoine archéologique est un peu mieux reconnu avec six protections dont des sites préhistoriques comme l’atelier de taille de silex (ill. 11) situé dans le musée de la Préhistoire à Vassieux-en-Vercors (classé en 1982) ou la grotte ornée, dite Tune de la Varaine, à Boulc-en-Diois (classée en 1990).
9 - Hôtel de ville de Valence © Médiathèque Valence Agglo/L’empreinte (B263626101_CP1695_R)
10 - Monument aux morts, Valence © Fonds Joulie-Rey
11 - Atelier de taille de Silex, Vassieux-en-Vercors © Wikimedia/Celeda

– Les limites des protections et de la reconnaissance des nouveaux patrimoines

A partir des années 1960, d’autres typologies de patrimoine apparaissent ou s’enrichissent non sans débats comme les catégories artistiques et industrielles jusque là ignorées.
L’exemple le plus significatif de la lente évolution de la reconnaissance de nouvelles typologies de patrimoine est le Palais idéal du Facteur Cheval (1879/1912) situé à Hauterives (ill. 12), commune où le château est déjà inscrit depuis 1926.
Œuvre d’art naïf ou d’art brut, architecture vernaculaire ou construction éclectique, le Palais idéal est avant tout singulier et loin des critères traditionnels des Monuments historiques. Gilles Soubigou (*) démontre à l’appui d’archives de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes (*) que c’est Georges Pompidou, alors premier ministre du Général de Gaulle, qui sollicite dès 1964 les différentes strates administratives de Paris à Lyon afin de protéger cet édifice. Cependant les réticences sont fortes comme en témoignent les différents rapports tel ce jugement : « Affligeant ramassis d’insanités, qui se brouillaient dans une tête de rustre », et le refus en 1967 de la commission supérieure des Monuments historiques. C’est grâce à André Malraux, ministre des Affaires culturelles – qui reprend le dossier et passera outre la décision de la commission – que le site sera enfin classé en 1969 (*), devenant avec 200 000 visiteurs annuels l’un des sites patrimoniaux les plus visités de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La tombe du Facteur Cheval, chapelle aux formes foisonnantes en ciment et coquillages située dans le cimetière communal, sera classée en 2011.
12 - Palais Idéal du Facteur Cheval, Hauterives, cartes postales © Médiathèque Valence Agglo/L’empreinte (B263626101_CP527_R / B263626101_CP531_R)
B263626101_CP531_R (1)
Dans la Drôme, département marqué par une histoire et une économie où l’agriculture, l’artisanat et l’industrie ont été très présentes au cours des siècles, on ne peut qu’être surpris par le peu de reconnaissance du patrimoine agricole, artisanal et industriel.
Quatre sites agricoles sont classés ou inscrits monuments historiques cependant avant tout pour leur valeur archéologique comme le domaine vinicole de Mollard à Donzère daté du 1er siècle (classé en 1994) ou pour leur valeur architecturale comme le domaine de Châteauneuf-de-Galaure daté du 16e-19e siècle (inscrit en 1997). On peut aussi noter le moulin à vent de  » Beauvert  » (16e siècle) à Donzère (inscrit en 2010) et les moulins à vent de la Mure (17e siècle) à Vassieux-en-Vercors (inscrits en 2011).
Malgré le caractère remarquable de fermes et de constructions agricoles, elles sont peu protégées, jugées trop modestes ou nombreuses ; certaines sont répertoriées dans l’Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes comme les fermes de Taulignan, Chamaret ou Mornans. Aucun borie (construction en pierre sèche des Baronnies), ni cabanon de vigne du Diois, ni terrasse édifiée en pierre sèche pour la culture de l’olivier ou de la vigne, ni cave vinicole ou moulinage ne sont protégés, considérés souvent comme du petit patrimoine ou peu spectaculaires.
Parmi les typologies peu développées par rapport à l’identité du département, le patrimoine artisanal et industriel est sous représenté avec seulement sept édifices. Seule la Poterie de Cliousclat est inscrite monument historique en 1997 comme patrimoine artisanal avec ses bassins de délavage et de décantation, les ateliers, le four à bois, les magasins, la cour et les étendoirs. Aucun autre site que ce soit à Dieulefit, à Poët-Laval (*)ou à Saint-Uze, lieux emblématiques de la production céramique de la Drôme, n’est retenu.
Quant au patrimoine industriel (*), il comprend cinq sites inscrits mais aucun n’est classé. Parmi eux, trois datent du 19e siècle : la gare de Valence, 1865 (inscrite en 1982) ; le Pont du Robinet à Donzère, 1845 (inscrit en 1985), la passerelle Seguin (ill. 13) à Tain-L’Hermitage, 1847 (inscrite en 1985). Seules deux usines, l’une du 19e siècle et l’autre du 20e siècle, sont seulement inscrites malgré leur qualité architecturale et leur intérêt historique : l’usine textile/Cartoucherie (ill. 14) édifiées en 1855 à Bourg-lès-Valence (inscrite en 2003), la Chapellerie Mossant Art déco bâtie en 1929 à Bourg-de-Péage (inscrite en 2004).
Dans la Drôme, sont également identifiés par la DRAC (*) seize ʺSites patrimoniaux remarquablesʺ et trois labels : trois ʺLabel Jardin remarquableʺ, quatorze ʺLabel Architecture contemporaine remarquableʺ, un ʺLabel Maison des illustresʺ.
13 - Passerelle Seguin, Tain l’Hermitage © Médiathèque Valence Agglo/L’empreinte (B263626101_CP1603_R)
14 - Bourg-lès-Valence. La cartoucherie, Bourg-lès-Valence. La cartoucherie, début XXe s. © AD 26 (24 Fi 19)
A l’initiative de la DREAL (*), vingt sites sont protégés pendant la période de 1960 à nos jours ; les sites bâtis et leurs abords sont particulièrement présents et leur protection témoigne d’un souci de préserver des ensembles associant bâti et paysage.
Sur l’ensemble des 18 sites classés, neuf le sont après les années 1960 ; ils appartiennent aux catégories suivantes : ʺPaysage exceptionnel de montagneʺ dont Combe Laval (1991), Vallon de la Jarjatte (2012) ;
ʺ Rivière/cascade/gorge ʺ dont Le Claps et le Saut de la Drôme (2004) ; ʺMonument/ouvrage d’art ʺ dont les abords des ruines du château de Rochefort-en-Valdaine (1991) ; ʺPaysage viticole remarquable ʺ avec les coteaux de L’Hermitage (2013).
Sur les 38 sites inscrits, onze le sont après les années 1960. Ils font surtout partie de la catégorie ʺVille/village/hameau/place ʺ avec leurs abords dont les villages de La Laupie (en 1972), La Garde-Adhémar (1972), d’Etoile (1972), Grignan (1975), Poët-Laval (1984), ou l’ensemble urbain de Valence (1975) et le centre ancien de Romans (1982). Deux appartiennent à la catégorie ʺMonument/ouvrage d’art ʺ : le château de Rochebrune, église et tours (1974), le château de Condillac et ses environs (1980).

Cet état des protections de 1840 à nos jours témoigne d’une légère évolution de la notion de patrimoine dans la Drôme plus particulièrement au cours de ces dernières décennies. Sur les 280 monuments historiques classés et inscrits du département, 124 appartiennent au patrimoine religieux, 63 à la typologie ʺ châteaux, fortifications ʺ, 10 au patrimoine archéologique, 51 à l’ʺ architecture civile ʺ, 5 au patrimoine industriel et technique, 4 au patrimoine agricole », 16 à l’ʺ architecture publique ʺ, 5 au patrimoine mémoriel et funéraire », 1 au patrimoine artisanal, 1 au patrimoine artistique.
Cependant on peut constater le peu de reconnaissance du patrimoine agricole et artisanal bien qu’il appartienne à l’identité du territoire drômois, du patrimoine industriel malgré sa forte présence et du patrimoine du 20e siècle. Ces deux derniers sont peu représentés pour des raisons esthétiques, culturelles, sociales et environnementales qui seront l’objet d’un prochain article.
Ce bilan synthétique met en lumière l’approche traditionnelle des décideurs (Etat et ses services, élus…) du patrimoine souvent perçu de manière utilitariste, comme ressource à exploiter, comme instrument à usages politiques et touristiques ou comme levier du développement territorial au détriment de ses propres qualités.
S’il ne s’agit pas de tout protéger, il serait à propos de cesser d’effacer les traces d’une histoire et d’une production souvent peu connues, mal comprises et il est vrai pas toujours consensuelles, de transformer le regard des élus, promoteurs, architectes, citoyens… sur l’héritage pluriel d’un territoire et d’oser « habiter le temps ».

Bibliographie

Nathalie Heinich, La fabrique du patrimoine. De la cathédrale à la petite cuillère, Éd. de la Maison des sciences de l’homme, 2009.
Pierre Nora (sous la dir.), Les lieux de mémoire, Gallimard, 1997.
Gilles Soubigou (dir.), Hauterives. Le Palais idéal du facteur Cheval, La Passe du vent, 2019.
Gilles Soubigou, « 23 septembre 1969 : classement parmi les monuments historiques du Palais idéal du facteur Cheval », Carnet de recherches du Comité d’histoire du ministère de la Culture sur les politiques, les institutions et les pratiques culturelles, publié le 23 sept. 2019

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2024-04-02T18:49:13+02:00
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