Photographier la métamorphose d’un lieu en franchissant les palissades du chantier, c’est jouer avec l’espace et le temps, le désordre et l’ordre, le caché et le visible, et se jouer de la valeur documentaire et de la valeur esthétique. Il s’agit avant tout de scruter les mutations d’un bâtiment dans une tentative d’épuisement d’un lieu à la Georges Pérec, démarche qui transforme alors le chantier en un motif abstrait de l’entre-deux, un passé perdu et un devenir encore incertain.
Auteur :
JP Bos